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La psychanalyse en détails

La psychanalyse : inventée par Sigmund Freud au début du XXème siècle, elle est basée sur l’analyse de l’inconscient de l’individu et des processus qui s’y jouent, au travers de leur interaction avec le conscient.

C’est un procédé vivant permettant d’accéder à son « moi » au travers d’un jeu de miroir (par le biais du transfert) qui permet de voir l’intérieur de soi, améliorant ainsi son estime de soi. Quand l’on a connu cassures et déséquilibres, elle permet de retrouver un équilibre.

Elle évite de tomber sans cesse dans la régression et la destruction, permet de sortir de la répétition.

Elle implique un désir d’évoluer, de « grandir » en son être intérieur. Elle ouvre l'individu sur lui-même, sur la connaissance de soi et de fait sur les autres. Elle permet de s’accepter et de sortir des conflits internes, accédant ainsi à une certaine paix intérieure.

Ainsi, quelqu’un ayant fait une psychanalyse en ressortira renforcé, il affrontera plus facilement les difficultés et le bénéfice obtenu sera présent pour le reste de sa vie.

Il a été démontré que la psychanalyse agit sur la plasticité du cerveau.

Elle apporte un « mieux être » et une certaine liberté.

Elle s’adresse à celle et ceux qui se posent des questions, désirent comprendre pourquoi ils agissent d’une certaine manière. Pourquoi ils répètent sans cesse les mêmes schémas, voulant comprendre leur souffrance, son origine et ce qu’elle implique au plus profond d’eux-mêmes. Ou encore, qui se sentent handicapés par quelque chose (des complexes, des principes, ...) qui les empêche d'avancer comme ils le désireraient. Elle permet de sortir de l'échec répétitif, de sortir de la répétition en général et de stopper les stratégies d'évitement, très couteuses en énergie.

Ou tout simplement, elle permet de mieux se connaître, ou de nous aider à traverser certaines grandes transitions de vie.

La psychanalyse peut s'occuper d'individus en souffrance, mais aussi de ceux qui souhaitent simplement mieux se connaître, "mieux vivre".

 

La psychanalyse est la seule méthode thérapeutique invitant à trouver ce qu'il y a de plus personnel et spécifique en nous. Elle nous découvre dans notre spécificité d'individu, de sujet unique, à l'heure où la société veut nous faire rentrer dans des moules pour mieux nous faire consommer. C'est pour cela, qu'elle n'a jamais été acceptée par aucun gouvernement totalitaire.

Elle existe encore et toujours après plus de 100 ans d'existence, elle a toujours survécu aux attaques qu'elle a reçues, ce n'est pas un hasard.

 

Elle permet de trouver et de comprendre l'origine de ses maux, par les mots. La psychanalyse va nous permettre de donner du sens à sa souffrance, d'en comprendre l'origine et va nous aider à en sortir. Souvent, nous sommes enfermés dans des schémas provenant de notre enfance où nous allons chercher, sans cesse et sans en avoir conscience, à combler des manques ou tenter de réparer des choses, le tout souvent accompagné d'une profonde culpabilité. Nous produisons des phénomènes stériles de répétition qui nous font souffrir et consommer notre énergie psychique.

 

La psychanalyse propose un travail sur soi, permettant de se découvrir, elle apprend à apprendre à se connaître en tant qu'individu, de se reconnecter à son Soi profond.

 

Le psychanalyste accompagne sans s'imposer, sans se référer à sa propre histoire. Il a déjà fait une analyse personnelle durant sa formation, lui permettant de garder sa neutralité et son objectivité.

Le psychanalyste est dans l'écoute, l'empathie, la neutralité et la bienveillance, nous parlerons de "neutralité bienveillante".

 

Trouver le bon psy n'est pas toujours évident, la relation est éminemment subjective. L'un trouvera que le thérapeute parle trop, l'autre qu'il ne parle pas assez. C'est avant tout un rapport humain entre deux individus et l'idée sera de trouver celui avec lequel on se sent le mieux.

 

Une analyse est une succession de moments de vie. Il y aura des pleurs mais aussi des rires, c'est un peu un morceau de vie qui se déroule en accéléré.

 

Une thérapie chez un psychanalyste, ce n'est pas forcément allongé sur un divan. Cela dépend de chacun, de sa problématique et du moment dans la thérapie. Malgré les idées reçues, près de la moitié des thérapies se passent en face à face.

En face à face, le regard du thérapeute pourra rassurer et d'une certaine manière canaliser, contenir et accompagner la souffrance ou certaines prises de conscience.

Sur le divan, la position allongée amène une certaine détente et le fait de ne pas voir le thérapeute peut aider au lâcher prise et ainsi permettre de lever certains blocages.

 

La qualité première d'un psychanalyste est l'écoute, nous avons une manière d'entendre les maux qui se cachent derrière les mots.

Principalement seront utilisés la technique de l'association libre, le déchiffrement des symptômes, l'analyse des rêves, le maniement du transfert et l'interprétation.

Faire prendre conscience à l'individu d'un certain nombre d'éléments sur sa personnalité, sa manière de fonctionner, l'origine de ses souffrances, pourquoi il est dans la répétition, qu'est ce qu'il cherche, ses attentes, ses désirs...

En d'autres termes, l'idée c'est de l'aider à regarder en soi afin de lui permettre de voir plus clair en lui et ainsi, élever son niveau de conscience.

 

Une thérapie dure un certain temps, c'est variable selon chacun. Dès que les bénéfices commencent à bien s'installer dans l'existence, la thérapie peut rentrer dans sa phase finale. Le thérapeute amène alors l'analysant vers la fin, qui se fait en douceur.

Il arrive que certains aient le besoin de revenir quelques temps après la fin d'une thérapie pour un problème ponctuel ou de nouvelles interrogations. La plupart du temps cela ne dure alors qu'une ou quelques séances.

 

Se débarrasser de ses traumatismes, gagner en confiance, transcender ses peurs, son chagrin, être plus heureux, trouver un équilibre, mieux se connaître, tout cela ne peut se faire du jour au lendemain. Ce qui importe c'est de trouver le chemin qui nous y amène et d'avancer pas à pas. Il va sans dire que personne d'autre que soi-même ne peut emprunter ce chemin et que, s'il n'est pas toujours facile d'avancer, s'il est quelque fois douloureux de progresser, rien n'est moins intéressant que de le parcourir car il conditionne notre capacité au bonheur.

En somme, on fait une analyse pour vivre, on ne vit pas pour faire une analyse...

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