top of page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Date de l'article: juin 2020

Dans cet article, je vous propose de porter un regard décalé derrière le masque des apparences sur la situation actuelle à la lumière du nouveau Corona. J'essaie comme dans ma pratique thérapeutique, de poser les "bonnes" questions, en tout cas celles qui permettent de faire bouger les choses à l'intérieur de nous et d'ouvrir des espaces jusqu'à là inconnus ou inexplorés.

Bonne lecture.

Tentons de sortir du clivage du pour et du contre qui ne fait que nous monter les uns contre les autres, nous diviser et nous séparer, alors que sur terre tout est en interrelation.

Le vivant dépend de chacune de ses briques et du principe d’homéostasie, principe réclamant avant tout harmonie, symbiose et coopération, des aspects me semblant aux antipodes de notre société actuelle.

Pour illustrer ce propos, je vais prendre deux exemples à priori éloignés, le premier sur notre flore intestinale (qui permet d'assimiler nos aliments) et le deuxième sur l'agriculture (qui produit nos aliments).

- Notre flore intestinale dans sa diversité et l’équilibre qui se créait entre les différentes bactéries qui la composent illustre parfaitement ce propos. Qu’est ce qui provoque son dysfonctionnement ? Eh bien lorsqu’une espèce de bactérie devient dominante, créant ainsi un déséquilibre. Or, l’espèce humaine est devenue aujourd’hui ultra dominante sur cette planète, peut on dire qu'elle est devenue nuisible en rompant l'équilibre de la vie ?

- Pour l'agriculture, je choisis la permaculture, dans la diversité qu’elle propose et l’équilibre qui se créait naturellement entre les différentes espèces. Tout le contraire de l’agriculture intensive, avec son culte de la monoculture, qui appauvrit les sols et oblige à l’usage d’engrais et de pesticides.

Cette même agriculture intensive, qui utilise des graines qui ont été rendues stériles, c’est-à-dire des graines dont l'on a retiré symboliquement la pulsion de vie, pourtant inhérente à toute vie sur cette terre, qu’en penser ?

Comble du comble, ces mêmes pesticides déciment nos insectes pollinisateurs, ça interroge ?

Je rajoute à ce tableau, que la fertilité humaine est en chute libre depuis des décennies, hasard, coïncidence ou conséquence ?

 

Je m’interroge également sur la colossale énergie qui est utilisée actuellement pour attaquer les traitements à base d’Hydroxychloroquine (dernière étude sur « The Lancet » le 22 mai 2020 dont le Ministre de la Santé s’est emparé avec empressement le soir même), sur l’énergie qui est mise à descendre toute voix dissidente (Professeur Raoult, Montagnier, …), sur l’exclusion et le rejet que permet le terme de « théorie du complot » (voir l’article de Charles Eisenstein à ce sujet) et comment il est utilisé à outrance actuellement, pour attaquer tout ce qui va à l’encontre du discours officiel (loi AVIA).

Je m’interroge de la même manière sur le terme de populisme, face au rejet qu’il provoque chez la plupart de nos dirigeants et dans les médias. Est-ce qu’acheter local, privilégier les circuits courts, ou même faire son propre potager, c’est être populiste ou nationaliste ?

 

Examinons des faits simples, et issus du discours officiel face à cette crise du nouveau Corona, afin de tenter d'y voir plus clair :

  • Le confinement a été imposé pour éviter le débordement de notre système de santé et ainsi sauver des vies, correct

  • La crise économique due à ce confinement va coûter au bas mot à la France plus de 100 milliards d’euros, correct

  • Cela va creuser la dette, la faisant passer à 120% du PIB, correct

  • Il y a un risque de retour de l’épidémie cet automne avec l’éventualité d’un deuxième confinement, correct.

- Je pose la question de comment éviter un deuxième confinement ?

Réponse dans le premier fait exposé, en évitant que notre système de santé ne soit débordé.

- D’où la question suivante, comment éviter que notre système de santé soit débordé ?

Réponse possible, en augmentant nos capacités hospitalières.

- Question, combien nous coûterait l’augmentation de nos capacités hospitalières ?

Réponse, je l’ignore, mais sûrement beaucoup moins que le coût de la crise économique et psychosociale découlant du confinement et, encore moins de celle découlant d’un deuxième confinement potentiel, voire d'un troisième.

- Question, pourquoi nos gouvernements mettent-ils la priorité sur d’autres éléments (vaccins, contrôles, surveillance, distanciation sociale, restrictions …) que sur l’augmentation de nos capacités hospitalières ?

Réponse ???????

 

Examinons les faits actuels :

Les conséquences de l’épidémie provoquent un conflit d’opinion important dans la population, une forte restriction des libertés publiques, une distanciation sociale accrue, une forte augmentation de la dette, une probable crise économique considérable à venir.

Enfin, une forte peur chez beaucoup d’individus, dont les enfants.

- Question, que permet l’instauration de la peur dans toute une population ?

Réponse, à vous de voir.

- Question, que permet l’augmentation de la dette auprès d’une population ?

Réponse, à vous de voir.

 

Je pourrais vous dire que la dette a été inventée par le système financier capitaliste pour mieux asservir les états et les peuples et qu’en augmentant la dette on accroît l’asservissement ?

Je pourrais vous dire que la peur et la division sont les meilleurs outils pour contrôler une population et la soumettre ?

Et, je vous dis que je suis un être humain qui observe ce qui se passe actuellement, ressent comment ça résonne à l’intérieur de lui, et tente de raisonner du mieux possible en gardant son discernement et sa liberté de penser.

Il est intéressant ici, de poser une tentative de définition de ce qu'est le réel, ou la "vérité". Nous avons tous un prisme personnel, qui nous renvoie une réalité propre à chacun de nous, et surtout aux paradigmes en place. Par exemple, à l'époque où le paradigme dominant était que la Terre se trouvait au centre de l'univers, dire que la Terre  tournait autour du soleil et que ce n'était, malgré les apparences, pas le soleil qui tournait autour d'elle, était alors fortement rejeté.

De par ce principe psychique, dès qu'une information se trouve trop éloignée de notre prisme ou notre champ du réel, elle va être automatiquement, soit rejetée, soit ignorée. Ceci dans un simple but, une fois encore d'homéostasie, c'est à dire d'équilibre psychique. Accepter une information trop éloignée, voire contradictoire avec la réalité sur laquelle nous nous sommes construits, pourrait nous déstabiliser totalement.

Pourtant, nous disons aujourd'hui que la Terre n'est pas le centre du monde, c'est devenue notre nouvelle réalité admise de la majorité. Or, à l'époque c'était parfaitement inacceptable.

Autre aspect, des plus importants, changer de paradigme, ou de croyances, cela implique d'accepter que l'on se soit tromper jusqu’à maintenant. Et ça, c'est difficile pour l'égo, d’autant plus s'il est surdimensionné.

Aujourd'hui, il est avéré que nous vivons dans une société éminemment narcissique, c'est à dire privilégiant et renforçant l'égo. Le phénomène de rejet de toute information contradictoire d'avec la "vérité" établie devenant alors d'autant plus difficile.

Par exemple, si je vous dis que le confinement généralisé, tel qu-il a été imposé en France, n'a pas sauvé de vies, mais qu'au contraire, il a aggravé la situation, la majorité d'entre vous va rejeter cette information.

Ce mode de fonctionnement est avéré et, il est à prendre en compte face à la profusion d'informations qui nous traversent aujourd'hui.

Lacan disait, "le réel, c'est quand je me cogne", tout le reste n'est qu'interprétation, notre cerveau créait en permanence notre "réalité".

Est-ce à dire que nous devons nous employer à diminuer notre égo ?

Pour terminer, je poserai la fameuse question subsidiaire, vous savez, celle que l'on pose toujours à la fin :​​

- À qui profite tout cela ?

Réponse, je vous laisse le soin d’y penser par vous-même, en observant autour de vous ce qui se passe et en vous laissant résonner à l'intérieur, pour mieux raisonner à l'extérieur.

 

La seule véritable démocratie ayant existé, c’est celle de la civilisation grecque il y a 2500 ans, qui procédait par tirage au sort de citoyens au hasard. La seule à garantir que les décisions sont prises dans l’intérêt de la population et pas dans l’intérêt des dirigeants, des partis politiques ou des instances politico-financières.

Le terme de gouvernement représentatif convient mieux à notre système actuel, la question étant de savoir précisément qui il représente ?

« Tout changement se paie au prix fort de l’aventure » (Savoir attendre pour que la vie change - François Roustang)

 

Bien à vous

Philippe Blazquez

Psychanalyste

 

 

 

Masques et apparences.jpg

Derrière les Apparences, Regard sur le Monde Actuel

bottom of page